La flamme olympique passe en UK Nord

Lynn Williams

Cette année est une année olympique et les yeux du monde seront tournés vers Londres à partir du 27 juillet quand le dernier relayeur de la flamme olympique allumera le feu dans le stade olympique. Cette flamme a été allumée à Olympie, comme le veut la tradition, et plus de 8000 personnes se seront relayées depuis son arrivée au Royaume Uni le 19 mai, parcourant 12875 kilomètres en 70 jours !
Dans ces 8000 personnes, il y en a deux qui méritent notre attention… Lynn Williams et Phil Marshall.
Lynn a porté la torche le 19 juin et Phil le 24 !

Ann Emmott, pleine d'enthousiasme, nous raconte la scène :

Deux personnes de notre province UK Nord, Lynn de la communauté de Keighley et Phil de la communauté de Leeds Central, ont été choisies pour porter la flamme olympique. Nous sommes si fiers de vous ! Je suis même passée en direct à la télé, avec Bec !!! Puis nous avons pris un thé et des gâteux ! Waow, quelle matinée !! Oui, la vie est belle !!

Saint Jean-Baptiste fête la lumière !

C’était pendant la nuit de la Saint Jean, la nuit la plus courte de l’année, et nous roulions avec Isabelle, pour rejoindre notre maison d’Embrun, dans les Hautes Alpes ; nous avancions sous "l’obscure clarté qui tombe des étoiles" : elles étaient  d’autant plus brillantes que la lune s’était déjà couchée depuis près d’une heure. Je pensais à toutes les communautés partout dans le monde qui brillent comme les étoiles dans l’univers, avec une lumière parfois bien fragile…

Et puis, tout à coup, était-ce des feux de la Saint Jean ? ou un feu d’artifice ? le ciel s’est illuminé, vers l’est ! En fait, des éclairs illuminaient de très gros nuages que l’on pouvait apercevoir facilement, tellement ces flashes de lumière étaient nombreux, quasiment sans interruption ! C'était comme si une ampoule mal vissée essayait, tant bien que mal, d’apporter de la lumière dans la nuit noire ! Et le ciel au-dessus de nous restait doucement éclairée par les étoiles, aucun coup de tonnerre ne venait rompre le silence de cette nuit par ailleurs très calme, il n’y avait que cette grande lumière qui avait l’air de vouloir annoncer quelque chose. Les météorologues auraient certainement une explication très rationnelle à donner à ce phénomène naturel (un orage sec ?), mais j’y ai vu, en cette fête de Noël d’été, le message tempétueux du Précurseur Jean-Baptiste, annonçant celui qui allait venir après lui ! ₺Lui, il faut qu’Il grandisse ; et moi, que je diminue ! ₺ (Jn 3, 30). En effet, dès le lendemain, les jours devront diminuer jusqu’à la fin de l’année !

Ce matin, tel un conquérant joyeux, le soleil s’est élancé hors de sa tente (cf. Psaume 18) : il n’y avait pas un nuage dans le ciel, il n’était pas tombé une goutte d’eau pendant la nuit et le temps s’annonçait beau ! Je me suis alors dit : ₺Oui, l’astre d’en haut est venu nous visiter ! ₺ (Lc  1, 77). N’oublions pas que la lumière fragile que nous apportons à travers nos messages de joie, n’est qu’un signe de la tendresse de Dieu pour chacun, en particulier pour les plus petits d’entre nous, et que nous devons rendre grâce chaque jour pour Jésus Christ, la Lumière du monde. Ce n'est qu'avec Lui que nous pouvons nous aussi être lumière du monde !

PS : je n'ai pas rêvé ! même le journal en a parlé !

Triste nouvelle pour Foi et Lumière en Syrie !

Foi et Lumière vient de subir encore une fois une perte terrible en Syrie.. Il y a quelques semaines, une personne de Damas avait été tuée dans un attentat ; et hier, c'était à Alep, Marina, responsable de la communauté Saint George est morte à son tour... Voici  le témoignage que je viens de recevoir ; je vous invite à prier très fort pour tous nos amis syriens !
Nous avons eu hier un e journée très triste, nous avons perdu Marina, elle est morte à cause de la crise et du chaos à Alep. Elle était la coordinatrice de la communauté Saint George à Alep. Marina était une personne très active, toujours souriante, très amicale, ouverte, toujours prête à aider. J'ai entendu beaucoup de personnes exprimer leur tristesse de perdre Marina qui était comme une épaule sur laquelle on pouvait s'appuyer, qui les aidait et les soutenait au quotidien, une amie vraiment dévouée. Mais nous nous sommes dit aussi que nous avions maintenant une amie au ciel, qui nous soutiendra d'une manière différente. Marina était la femme du Père Georges Shehwaro qui est mort en 2003 (il était prêtre orthodoxe, membre de la commission oecuménique de Syrie, et il avait été aumônier national de 1998 jusqu’à sa mort). Elle avait deux filles et deux petits-enfants. Nous avons besoin de vos prières !

A Atlanta, avec Foi et Lumière.

La communauté "Greater Atlanta"

Le programme de l'Assemblée Générale de la Fédération de l’Arche comprenait un accueil le premier week-end dans des familles d'Atlanta. Quand je suis arrivé le samedi 2 juin, j’ai donc été accueilli à l’aéroport par Joy Fuchs, qui est vice-coordinatrice dans la province USA East ! J’ai pu partager, pendant 24 heures la vie de sa famille avec son mari Jerry, et avec Tadeusz (Ted) Wypych qui, comme son nom ne l’indique pas, est néo-zélandais ! Ted est d’origine polonaise, habite à Wellington et fait partie du CA de l’Arche Kapiti. Joy avait organisé pour le samedi soir  une réunion de la communauté Foi et Lumière "Greater Atlanta" ! J’étais ravi de cette occasion de rencontrer cette communauté, ravi également de faire découvrir à Ted ce qu’est une communauté Foi et Lumière.

Un bon gâteau !

Ce fut une soirée très sympathique et nous avons beaucoup partagé ; il y avait aussi deux personnes qui étaient venues de la paroisse voisine de la Transfiguration où une communauté devrait bientôt démarrer !

Le lendemain, nous sommes allés à la messe dans cette paroisse de la Transfiguration : les paroisses américaines sont très actives et les liturgies très animées ; chacun se sent bien accueilli (j’ai été invité à me lever avec Ted quand il a été demandé qui était de passage dans la paroisse).

Avec Joy, Fred et Ted

L’après-midi, après avoir récupéré Fred Seagren à l’aéroport, nous sommes partis vers Decatur, en passant par la célèbre Peachtree Street où l’on aperçoit encore quelques belles maisons coloniales, et par le centre historique d’Atlanta où nous n’avons pas pu nous arrêter… je serais allé au Centennial Olympic Park voir la brique au nom de mon père !

Pendant la semaine qui a suivi, j’ai eu l’occasion de rencontrer le directeur de l’Arche à Atlanta qui est la petite dernière de la grande famille de l'Arche ; j’ai ainsi eu l’occasion de lui parler de la communauté Foi et Lumière et je l'ai encouragé à développer des liens d’amitié avec elle. Il ne savait pas bien quoi ni comment faire : j’espère l’avoir rassuré en lui disant que se voir régulièrement, prendre des nouvelles les uns des autres permettaient d’entretenir très simplement de bonnes relations.

A Atlanta, avec la Fédération de l'Arche

Eileen et Patrick

Avec Fred Seagren, vice-coordinateur international, j’ai représenté Foi et Lumière à l’assemblée générale de la Fédération de l’Arche, qui a eu lieu du 3 au 10 juin à Atlanta. Je ne ferai pas ici un compte rendu détaillé de cet événement, même si chaque instant de cette semaine, chaque personne rencontrée, chaque activité, chaque célébration aurait mérité d’être raconté, tellement tout s’est déroulé dans un excellent climat de chaleur et d’amitié. Les liens qui nous unissent sont solides et j’ai pu constater que ce qui se passe au niveau international est également une réalité partout où il y a des communautés Foi et Lumière et des communautés de l’Arche : il y a même un désir partagé d’entraide là l’Arche est présente et pas Foi et Lumière, ou inversement. Avec Patrick Fontaine (France) et Eileen Glass (Australie), qui ont été élus responsable international et vice-responsable internationale, les liens d’amitié et de coopération, qui existaient avec Jean-Christophe Pascal et Christine McGrievy, resteront les mêmes et je m’en réjouis, car je réalise combien nous avons de plus en plus besoin les uns des autres !

Je ne parlerai ici que de trois choses : l’ambiance générale et le mode de fonctionnement de cette assemblée générale, les célébrations religieuses et la volonté d’ouverture et d’inculturation de l’Arche.

Tous dans la même barque !

Cette semaine fut vécue comme si nous étions tous comme une grande communauté de l’Arche ! Nous avons vécu ensemble dans le campus d’un collège de la banlieue d’Atlanta, nous avons travaillé ensemble (j’avais en charge l’animation d’un atelier sur les pèlerinages), nous avons célébré ensemble, nous avons prié ensemble, nous avons fait le fête ensemble. Mais surtout, nous avons réfléchi ensemble sur le sens de la nouvelle organisation et la nouvelle constitution de l’Arche, sur le mandat de la nouvelle équipe de direction ; contrairement à nos habitudes ou à nos traditions, tous les débats sur cette constitution, sur le mandat, sur les discernements des personnes à élire, ont eu lieu avant l’Assemblée, et le travail à Atlanta a plus été des explications, avec un grand souci de pédagogie, pour que chacun s’approprie ces nouveaux modes de fonctionnement. La présence, en nombres, de personnes ayant un handicap mental a obligé les organisateurs à réduire au maximum les occasions de débats, de tensions possibles, et c’est donc pour cela que tout s’est passé avant.

Mgr Katharine et Mgr Roger

Chaque jour démarrait par un temps de recueillement, très simple, avec un texte biblique et un mime, une prière gestuée, et un conte ; et chaque fin d’après-midi était consacrée à une célébration religieuse. Il y a eu une messe catholique (incluant un temps de prière devant une icône pour tous les membres de l’Arche qui sont orthodoxes), une célébration presbytérienne (incluant un temps de prière en hébreu pour tous les membres de l’Arche qui sont juifs), une messe anglicane, présidée par l’évêque primat de l’Église épiscopalienne, Monseigneur Katharine Jefferts Schori, avec Monseigneur Roger Heft, archevêque de Perth, délégué de la communion anglicane auprès de l’Arche (incluant un temps de prière hindou pour tous les membres de l’Arche de cette religion), un lavement des pieds en plein air sur une pelouse du campus , très impressionnant quand il y a 500 personnes !

J’ai retenu une image qui m’a beaucoup touché lors de la célébration inter-religieuse pendant laquelle nous avons prié, un peu dans l’esprit d’Assise, avec des représentants de religion musulmane, bouddhiste, juive, chrétienne et hindoue. Quelques personne étaient venues d’Atlanta pour se joindre à nous, une femme musulmane avec son fils handicapé et des personnes juives. A la fin de la célébration, un cadeau leur a été fait, une peinture réalisée par l’Arche Daybreak de Toronto. Mais, je ne sais pas si c’était volontaire ou pas, il n’y avait qu’un seul cadeau ! Et j’ai entendu, avec beaucoup d’émotion deux femmes qui se tenaient côte à côte, une femme musulmane et une femme juive dire : « Nous ne savons pas comment nous allons partager ce cadeau, mais nous allons en parler et nous trouverons une solution ensemble ! ». On se dit parfois qu’on entend des paroles prophétiques, et ce jour là, clairement, oui, j’ai entendu des paroles prophétiques !

La tombe de Martin Luther King Jr 

Le choix d’Atlanta venait après celui d’Assise, avec le patronage de Saint François, et celui de Kolkata, avec le patronage de Gandhi. Cette année, c’était Martin Luther King Jr qui était la personnalité qui accompagnait cette rencontre. Et avec lui, c’était toute la culture du sud des Etats-Unis qui était présente, depuis la cuisine jusqu’à la musique : un chœur de gospel, qui chantait magnifiquement, était venu tout spécialement de Mobile, Alabama ! Le vendredi, nous sommes partis tous ensemble à Atlanta sur les pas de Martin Luther King Jr, dans sa paroisse baptiste, auprès de son mausolée. Là, nous avons entendu des grands témoins de la lutte pour les droits civiques des noirs américains, dont un homme de 84 ans, camarade d’école de Martin Luther King Jr. L’Arche a toujours le souci de garder le regard ouvert sur l’extérieur, les communautés ne sont pas des jardins clos dont les portes restent fermées et où on aime se sentir bien. Il y a une volonté affirmée de toujours laisser la porte ouverte afin de pouvoir se laisser interpeller par l’autre, qui peut être un prophète ou un pauvre…

Il y aurait encore bien des choses à dire, mais ces quelques lignes vous auront donné, je l’espère, une idée de ce qui s’est passé chez nos frères et sœurs de l’Arche International. Que cela vous encourage, partout où vous êtes, à créer ou maintenir ces liens d’amitié qui nous unissent !

Dayshawn, fondateur de Foi et Lumière aux Bahamas ?

Voici une belle histoire que j'ai reçu d'un ancien aumônier des États Unis Est ; il est maintenant aux Bahamas et vous verrez qu'il n'a pas oublié Foi et Lumière ! Ce jeune Dayshawn est peut-être celui qui va permettre de démarrer la première communauté dans ce pays !

Dayshawn avec sa maman

Quand nous sommes arrivés avec Ginni ma femme sur l'île d'Andros aux Bahamas, les trois paroisses où j’étais affecté comme diacre permanent n’avaient pas eu de clergé depuis quatre ans. Quand j’étais à Boston, un prêtre en poste à Nassau m’avait invité à m’interroger sur la vie missionnaire : après de deux ans de discernement, nous sommes finalement partis ! En arrivant en novembre, nous avons pris quelques mois pour nous installer, puis nous avons décidé d’organiser des cours d'enseignement religieux pour les enfants qui ont démarré en janvier. Nous avions préparé des formulaires d'inscription et les parents se sont manifestés et ont inscrit leurs enfants. Les enfants ont été enthousiasmés par cette perspective et ceux dont les parents ne pouvaient pas lire ou écrire eux-mêmes ont signé avec les parents en veillant par-dessus leurs épaules qu’ils mettent bien «leur marque» au bas de la page.

Quand nous avons revu les formulaires, nous en avons trouvé une qui nous a paru étrange. Un des membres de la paroisse avait inscrit un garçon que nous n'avions jamais vu et, quand nous avons demandé à savoir de qui il s’agissait, nous avons découvert que cet enfant avait été malade et il nous a été suggéré d’aller lui rendre visite. Aussi, rapidement, nous avons appelés les parents et nous sommes passés. Nous avons découvert Dayshawn, un  garçon de 10 ans, gravement handicapé et infirme moteur cérébral. Il ne parlait pas, ses mains et ses pieds étaient gravement estropiés, et il passait sa vie dans un fauteuil en face de la télévision, et sa mère, entièrement dévouée, restait assise à côté de lui. Nous avons parlé longtemps et, quand je lui ai suggéré que nous serions plus à l'aise dans le salon, elle a été surprise quand j'ai proposé que nous amenions Dayshawn avec nous ; alors elle se pencha vers lui, le souleva, et l'emmena dans le salon avec nous. Comme nous étions assis sur  le canapé, elle s'est assise dans un fauteuil avec son fils sur ses genoux.

Nous avons parlé de sa vie à la maison, comment elle en était arrivée à cesser de venir à l'église avec lui à cause des chuchotements et des commentaires malveillants. Si son fils n’était pas accepté, elle ne pouvait pas venir. Comme le temps passait, j'ai demandé si je pouvais lui proposer de prendre son fils sur mes genoux pour qu’elle puisse se reposer un peu. Elle a été prise de court, car personne, parmi les "gens d’église", ne lui avait jamais demandé une telle chose.



Le fauteuil roulant est arrivé !

Avec Dayshawn bien installé sur mes genoux, nous avons poursuivi notre conversation sur sa vie et  nous lui avons demandé de quoi elle pourrait avoir besoin pour rendre sa vie plus facile. A un moment, j'ai ri à quelque chose qu'elle me disait et le visage de Dayshawn s'éclaira, il hocha la tête en arrière, et se mit à rire aussi. "Oh, il aime beaucoup rire", dit sa maman, et je ris de nouveau, et lui aussi. Ensemble, nous avions trouvé une petite chose que nous avons apprécié tous les deux et un lien a commencé à se former. Comme diacre, j’ai appris que ce sont souvent les petites choses qui sont les plus importantes. Voir une occasion de partager sa foi et le faire, c’est véritablement le christianisme en action. Ce n'est pas quelque chose de spécial, c’est ce qu’il faut faire – et alors nous le faisons.
Au cours des mois qui ont suivi, nous avons essayé de leur trouver un fauteuil roulant - qui pourrait être modifié en longueur - car Dayshawn grandit - et faciliterait ses déplacements. Il permettrait aussi à sa mère de faire des promenades et de sortir de la maison. Dayshawn a pris une place importante dans notre vie sur cette île et, comme notre ministère s’est agrandi au cours des années, sa famille a été d'une grande aide pour nous aider à trouver d'autres enfants handicapés pour que nous puissions commencer à former la première communauté Foi et Lumière aux Bahamas.

Les messagers de la joie chez Grand-Maman Sainte Anne !

La basilique de Sainte Anne de Beaupré

Au cours de la rencontre internationale de 1998 qui avait eu lieu à Québec, plusieurs propositions avaient été faites aux participants pour aller visiter différents lieux remarquables de la région : j’avais choisi d’aller à Sainte Anne de Beaupré. C’est donc avec joie que je suis revenu sur ce lieu de pèlerinage vers lequel affluent, chaque année, plus d’un million de pèlerins et de visiteurs. C’est en effet le plus ancien lieu de pèlerinage en Amérique du Nord, fréquenté depuis plus de 350 ans.
La province Canada Est a organisé son pèlerinage des 40 ans dans ce beau sanctuaire, chez Grand-Maman Sainte Anne, comme elle y est affectueusement et chaleureusement appelée ! Nous étions 271, dont une délégation d’une vingtaine de personnes, venues de la province Rhône-Azur.

De superbes sets de table !

Dès mon arrivée, j’ai été très chaleureusement accueilli par tous les pèlerins qui étaient déjà rassemblés, dans la crypte de la Basilique, pour la cérémonie d’ouverture. Emmenés par un bel orchestre, dirigé par Denise Audet-Gravel, tous chantaient avec joie ! La crypte de la Basilique s’appelle chapelle de l’Immaculée Conception, et je n’ai donc eu aucun mal à faire le lien avec Lourdes, où j’étais la semaine précédente !

Le lendemain, nous nous sommes lavé les pieds dans une grande salle du sanctuaire, avec un profond recueillement, et l’après-midi fut consacré à un beau spectacle musical, d’une très grande qualité : ça a commencé par un hommage à nous tous messagers de la joie avec le magnifique "Hymne à la Joie" de Ludwig van Beethoven ; le chœur et les solistes ont joué et chanté avec tant de passion que le chef de chœur nous a remerciés à la fin en disant qu’il avait eu l’impression de nous donner un spectacle de grande qualité ! Il l’a expliqué en disant qu’il avait tout particulièrement ressenti une communion toute particulière avec les personnes ayant un handicap !
Le soir, il y eut une belle procession aux flambeaux, dans la basilique, par peur de la pluie… qui n’est finalement pas tombée…

Y a d'la joie !

Le jour suivant, il y eut le matin une très belle cérémonie de la réconciliation ; ceux qui sont ensuite allés se confesser ont reçu chacun un message qui disait : "Messager de la joie, ne perds pas ton sourire, les autres en ont besoin ! ". L’après-midi, partis dans des bus scolaires jaunes, nous avons fait un pèlerinage à la basilique Sainte Thérèse de Lisieux et auprès du Bienheureux Mgr François de Laval, premier évêque de Québec. Au passage, nous avons pu admirer la vieille ville de Québec, avec ses belles fortifications (inspirées de Vauban, elles sont l’œuvre d’Elias Walker Durnford dans les années 1820) et son fameux château Frontenac ! Le soir, il y eut une grande fête avec le mime de l’histoire du premier pèlerinage, suivie d’une grande animation musicale : il y avait beaucoup de monde sur la piste de danse !

Un super banquet !

Le dimanche, nous avons pu voir et entendre les messages de nos fondateurs aux pèlerins de Sainte Anne de Beaupré, puis ce fut la messe et la cérémonie d’envoi d'où nous sommes tous repartis avec une belle lanterne pour aller annoncer la joie ! Enfin, last but not least, tout s’est terminé avec un grand repas de fête avec le gâteau d’anniversaire ! Et c’était déjà le moment de repartir… le temps a passé trop vite !

Le gâteau d'anniversaire !

Merci Lise, merci à toute ton équipe, pour ce beau pèlerinage d’espérance ! "Seigneur Jésus… Tu nous as fait cadeau de Grand-Maman sainte Anne. Rayonnante de ton amour, elle est pour nous source d’espérance. Avec Toi, avec elle, célébrons la VIE ! ".
 Il va y avoir des fruits à récolter, tenez-vous prêts !

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