jeudi 6 février 2014

La fête de la Lumière continue...

L'homélie de Monseigneur Gérard Daucourt
Toute la semaine de la fête de la Lumière est encore illuminée par le souvenir de toutes les belles célébrations qui ont eu lieu un peu partout dans le monde ! Et le dimanche suivant, l’Évangile qui a été lu dans de nombreuses paroisses catholiques a repris ce thème de la lumière : que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.” (Mt 5, 16). 
Nous avons le devoir de faire briller notre lumière dans le monde, pas seulement la garder bien au chaud pour nous et notre communauté. Si nous nous sentons bien dans notre communauté et que nous n’avons pas envie que notre lumière se lève dans les ténèbres et que l’obscurité soit comme la lumière de midi” (cf. Is 58, 10), nous passerons à côté de l’essentiel !
En Orient, on appelle la fête de la Lumière fête de la Rencontre”, car il s'agit de signifier la rencontre entre le Seigneur qui vient et le peuple des croyants qui l'attendent.
Ma communauté a célébré cette fête le 2 février avec toutes les communautés de notre diocèse (il y en a neuf !). Monseigneur Gérard Daucourt, averti il y a quelque temps qu’en 2014 le 2 février était un dimanche, avait inscrit dans son agenda : fête de la Lumière avec les communautés Foi et Lumière du diocèse” ! Et il est resté avec nous du début jusqu’à la fin !
Les paroissiens ont eu la grande joie de voir débarquer dans leur église près de trois cents personnes, joyeuses et pleines de vie, pour la messe dominicale ; je suis sûr que la liturgie, même si elle a été par moments un peu perturbée par notre petit peuple”, a permis à tous de réaliser que les plus petits sont ceux qui nous évangélisent. Monseigneur Gérard Daucourt l’a rappelé dans son homélie, avec des paroles fortes, telles que : « Toute personne est une histoire sacrée, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ; toute personne, à toute étape de sa vie, a de la dignité ! ». Il a également raconté l’histoire d’une maman venue communier avec sa fille handicapée, demandant pour elle une bénédiction, car elle n’avait pas encore fait sa première communion ; il s’en est suivi un échange savoureux qui s’est terminé par ces mots : « Madame, la première communion de votre fille, c’est aujourd’hui ! ». Monseigneur Daucourt s’est expliqué en disant que les sacrements sont des cadeaux et que toute personne est digne de recevoir Jésus en cadeau !
Julie heureuse pendant le repas de fête !
Le repas qui a suivi a été un vrai repas de fête et notre évêque est passé de table en table pour un échange très chaleureux avec chacun ; l’après-midi fut un festival de chants, de mimes, de spectacles tous plus réussis les uns que les autres sur le thème Heureux de croire en Jésus-Christ”. Syméon était avec nous aussi : lui, qui avait reconnu le Messie du Seigneur dans le petit enfant que Marie et Joseph étaient venus présenter au Temple, avait pour mission de dire s’il reconnaissait encore le Messie du Seigneur parmi les plus petits venus célébrer la Lumière. Et ce jour là encore, ses yeux ont vu le salut, la lumière et la gloire du Seigneur !
"Graines de moutarde" mime les Béatitudes
Monseigneur Gérard Daucourt a conclu la journée en nous parlant de la joie vécue dans les communautés Foi et Lumière ; il a dit que l’exhortation apostolique du Pape François Evangelii Gaudium” reflétait notre joie, et que cela nous donnait une grande responsabilité : celle d’être des missionnaires de la joie ! Je crois que c’est un pas supplémentaire qu’il nous a demandé de faire par rapport à l’invitation à être des messagers de la joie… Le missionnaire a un objectif d’aller annoncer la Bonne Nouvelle et d’être un témoin de Jésus-Christ en faisant briller sa lumière devant les hommes qui, grâce à nous, pourront rendront gloire à notre Père des cieux. J’y ai vu une confirmation du thème du carnet de route de l’année prochaine qui est cours de préparation avec une équipe de Slovénie : nous allons être invités, à l’exemple des Syméon et Anne des temps modernes, à l’exemple de ces chercheurs de Dieu, à partir à la rencontre de tous ceux qui nous attendent, qui espèrent découvrir notre lumière et notre joie : Jésus lui-même, à travers nous et nos amis ayant un handicap mental, cherche à se donner.

Avec Alexandre Men, Sœur Emmanuelle, Jerzy Popieluszko, Takashi Nagai, Pier Giorgio Frassati, Charles Lwanga, Marthe Robin, le roi Baudouin, Sœur Lucia dos Santos, Cicely Saunders, Oscar Romero et Martin Luther King, nous allons partir comme les disciples, qui ont été envoyés deux par deux, pour faire briller notre lumière jusqu’aux extrémités de la terre !