lundi 4 mai 2015

Un pèlerinage pour se souvenir de Pâques 1971

La porte de Brandebourg, centre de Berlin
Nous avons emmené nos enfants et trois petits enfants (sur cinq) à Berlin pendant une semaine fin avril. C’était pour leur faire découvrir une ville qu’aucun d’entre eux ne connaissait et où nous nous sommes rencontrés pour la première fois avec Isabelle.
Cela s’était passé pendant la semaine sainte de l’année 1971… A l’époque, j’étais étudiant à Paris et mon école avait proposé un voyage à Berlin auquel je m'étais inscrit. J’avais sans doute entendu des annonces dans ma paroisse invitant les jeunes à aller à Lourdes pendant la même période ? Je ne m’en souviens pas, mais si je les avais entendues, je pense que j’aurais eu la réaction de Jonas : partir dans la direction opposée !
Isabelle était étudiante à Paris et ses parents habitaient Berlin et elle était revenue passer les vacances de Pâques avec sa famille. Des amis communs nous ont présentés et pendant ces quelques jours, avec d’autres amis, nous avons eu – en plus des nombreuses activités programmées par mon école (découverte de la ville, de son histoire et de ses blessures) – quelques autres activités moins sérieuses : patinoire, pizzeria, concert à la Philharmonie… Au retour de Berlin, nous avons continué à nous voir et nous ne sommes plus quittés.
Pendant ce temps à Lourdes, un autre événement fondateur était en train de se passer ; nous n’y avons pas participé, mais nous avons rejoint le train en route vingt ans plus tard pour le pèlerinage de 1991, et nous ne l’avons plus quitté.
La barque de Foi et Lumière sur le mur de Berlin

En 2015, à Berlin, pour ce pèlerinage familial, nous avons retrouvé une ville profondément changée ! Plus de mur, mais les cicatrices restent tout de même très présentes : j'y ai retrouvé la barque de Foi et Lumière. Puisque nous disons qu'il vaut mieux construire des ponts que des murs, sachez qu'il y a à Berlin 1700 ponts, plus qu'à Venise. 
Nous avons retrouvé la pizzeria de 1971, et nous sommes retournés à la Philharmonie. De ce point de vue, rien n'a changé !