mardi 19 février 2013

Le cousin germain du Cardinal Joseph Ratzinger à l'origine d'une très belle méditation

Le jeune Joseph Ratzinger se souvient de son cousin germain

« Une de mes tantes, à qui nous rendions visite fréquemment, était la maman d’un enfant robuste, plus jeune que moi de quelques années, chez qui se manifestaient, progressivement, les symptômes typiques du syndrome de Down. Dans la simplicité de son intelligence “embuée” il suscitait une grande sympathie, et sa mère qui avait perdu une petite fille, prématurément, lui était très affectionnée ». Ces mots du Cardinal Joseph Ratzinger, qui datent de 1996, sont exceptionnels : il n’a en effet que très rarement parlé de son cousin trisomique, assassiné par les nazis. Ce jour là, c’était à l’occasion d’une conférence internationale organisée par le Conseil pontifical pour la pastorale des Services de la Santé et le titre de la conférence était : “https://fr.zenit.org/2005/05/19/la-grandeur-de-l-etre-humain-c-est-sa-ressemblance-avec-dieu/”.
Ce texte est magnifique et je vous invite à le lire et à le méditer dans son intégralité ; vous y verrez de très belles phrases,  non seulement sur ses souvenirs personnels, très touchants, par lesquels il commence, mais aussi des réflexions très profondes sur la manière dont toute personne, et en particularité les plus petits et les plus souffrants, reflète l’image même de Dieu. En voici un florilège, qui ne donne qu’un petit aperçu de cette conférence qui devrait être un texte référence pour notre mouvement !
« C’est ainsi que la lumière de Dieu repose sur les personnes souffrantes, dans lesquelles la splendeur de la création s’est extérieurement obscurcie ; elles sont d’une manière très particulière semblables au Christ crucifié, à l’icône de l’amour, elles présentent certains points communs, avec celui qui, seul, est “l’image même de Dieu”. »
« Nous aimons en tous les humains, mais surtout chez les êtres souffrants, chez les handicapés mentaux, ce qu’ils seront et ce qu’ils sont déjà en réalité, dès maintenant. Dès maintenant, ils sont fils de Dieu – à l’image du Christ, même si ce qu’ils deviendront n’a pas encore été manifesté. »
« Qu’il me soit permis ici de témoigner de l’amour de l’Église envers les personnes atteintes de souffrances mentales. Oui, l’Église vous aime. Elle n’éprouve à votre égard que la seule “prédilection” naturelle d’une mère pour ses fils les plus souffrants. Elle n’est pas simplement dans l’admiration de ce que vous serez un jour, mais de ce que vous êtes déjà. »

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