lundi 8 juillet 2013

Jean Vanier a reçu le prix "Pacem in Terris"


Jean Vanier avec Monseigneur Amos et Barbara Arland-Fye
 Malgré une forte chaleur, ce qui était devenu bien rare depuis quelque temps, Trosly avait revêtu ses airs de fête le dimanche 7 juillet ! Jean Vanier recevait ce jour là une grande récompense, le Prix "Pacem inTerris". La salle Hosannah était déjà bien remplie à 15h30 pour les dernières répétitions ! Et peu avant 16h00, Jean Vanier est arrivé avec Monseigneur Martin J. Amos, évêque de Davenport, Iowa, et Barbara Arland-Fye, rédactrice en chef du magazine diocésain "the Catholic Messenger". Tout le monde a pris place, et la cérémonie officielle a pu commencer ; quand je dis cérémonie officielle, c’était "officiel" à la mode de l’Arche ou de Foi et Lumière !
Le discours de Monseigneur Amos
Il y a eu trois discours, celui de Monseigneur Amos qui a expliqué ce qu’était le prix "Pacem in Terris", un prix créé en 1964, un an après la publication de l’encyclique du Pape Jean XXIII, par le Davenport Catholic Interracial Council pour honorer des artisans de la paix et de la justice. Il a mentionné que d’habitude, les récipiendaires de ce prix devaient aller à Davenport pour recevoir leur prix, et que cette année, pour la première fois, le prix quittait les États-Unis ! Il a terminé en citant un de ses prédécesseurs : « Ce n’est pas nous qui les honorons, ce sont eux qui nous honorent ! ». Madame Barbara Arland-Fye a ensuite expliqué les raisons pour lesquelles Jean avait été choisi pour recevoir le prix. Ensuite, ce devait être le moment où Monseigneur Amos devait remettre officiellement le prix à Jean Vanier… mais il s’est alors aperçu qu’il l’avait oublié à la Ferme ! On lui a gentiment fait remarquer que c’était normal, pour une cérémonie qui se déroulait à Trosly, que les choses se passent ainsi ! Et sans avoir encore reçu le prix, Jean Vanier a dit quelques mots pour remercier Monseigneur Amos. Il a parlé avec beaucoup d’humilité de ce prix : « quand vous dites que vous m’honorez avec ce prix, ce n’est pas moi, mais toutes les personnes handicapées, ce sont tous ceux qui vivent dans le foyer de l’Arche à Belfast, à Bethléem qui sont honorés ! Quand vous citez toutes ces personnes qui ont déjà reçu ce prix prestigieux, et que vous ajoutez que six ont également reçu le prix Nobel de la paix, j’ai envie de vous dire : mais pourquoi êtes-vous allé chercher quelqu’un comme moi ? Je ne suis pas un fondateur, j’ai juste commencé quelque chose qui m’a échappé. Nous sommes une communauté de personnes un peu folles, qui mangent bien, qui boivent bien, qui font la fête très souvent, qui chantent très fort et très faux ! qui prient, peut-être pas aussi longtemps que d’autres, mais qui prient, et qui sont à l’écoute de Saint Paul quand il dit "ce qu’il y a de faible et de fou dans le monde, voila ce que Dieu a choisi pour confondre les forts et les sages". »
Au milieu de tout cela, il y a eu un mime, des chansons et tout s’est fini par une grande farandole !
Julie avec Jean
Je n’ai pas pu assister à la suite, notamment à  la messe au cours de laquelle Jean a finalement reçu son prix, car Julie était venue avec moi et il fallait qu’elle rentre à son foyer pas trop tard… mais elle a pu saluer Jean avec beaucoup de joie !

Ce fut une belle fête, et j’ai été heureux de représenter Foi et Lumière à cette cérémonie officielle, mais un peu folle quand même !

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