L'article paru dans le bulletin de la paroisse |
Pendant la rencontre internationale de 1998 à Québec,
j’avais rencontré des déléguées de la communauté de Nouvelle-Calédonie, et puis
quelques années plus tard, en 2005, la communauté s’est arrêtée. Ils avaient
pourtant eu beaucoup de visites dont celle du Père Joseph, d’Elaine Swaine
et d’Anne-Marie Pike… mais le fait de se trouver avec les communautés de
Nouvelle-Zélande et d’Australie quand on ne parle pas l’anglais n’a pas aidé
cette petite communauté bien fragile, car trop isolée, à grandir et à se
développer.
La Providence a voulu que nous allions passer trois semaines
à Nouméa fin 2011 pour rendre visite à notre fils Nicolas, en poste là-bas pour
deux ans. Je suis parti avec les coordonnées de Jacqueline, l’ancienne
coordinatrice et trois livres de Marie-Hélène dédicacés : le premier pour
elle, le deuxième pour Monseigneur Michel Calvet, archevêque de Nouméa et
le troisième pour Monseigneur Ghislain de Rasilly, évêque de Wallis et Futuna.
Mais j’ai déjà raconté tout cela ici
Et voici que je reçois une lettre postée à Nouméa le 13 mai !
A l’intérieur, une longue lettre de Jacqueline me disant que oui, la communauté
avait redémarré depuis un an, qu’elle n’avait pas voulu me le dire trop vite
par crainte que cette renaissance ne soit pas durable, mais que maintenant, l’intégration
à la paroisse de Rivière Salée était bonne ! Alleluia !
Ce qui est le plus étonnant, me dit-elle, c’est que les
personnes handicapées qui avaient connu la communauté autrefois sont celles qui
étaient les plus désireuses de recommencer ! Le besoin est donc évident,
le bien que fait une communauté fait autour d’elle, aussi petite et fragile
soit-elle est essentiel ! Il reste maintenant à faire venir plus de
parents, à témoigner dans le diocèse de Nouméa et, au delà, à donner envie à tous ceux qui, dans le
diocèse de Wallis et Futuna, attendent Foi et Lumière !
1 commentaire:
En espérant que cette renaissance deviendra une reCOnnaissance
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