mercredi 19 décembre 2007

Visite à Kwekwe


En plein centre du Zimbabwe se trouve la ville de Kwekwe. C'est une ville qui doit son essor à l'exploitation de mines d'or à la fin du XIXème siècle. Elle reste aujourd’hui une ville minière avec en particulier des mines de chrome (le Zimbabwe est le cinquième plus gros producteur mondial de chrome et c’est pour le pays la première source de revenus en devises !). Artkin est responsable de la maintenance de l’usine de traitement du minerai de la société Zimasco. Il y a plusieurs hypothèses quant à l’origine du nom "Kwekwe" : c’est soit dû au coassement des grenouilles, nombreuses dans la rivière Kwekwe, soit au bruit des sifflets des locomotives qui emportaient l’or. Faites votre choix !
Kwekwe est aussi et surtout la ville où habite la famille d’Artkin et j’ai été très heureux de pouvoir enfin rencontrer Lillian, sa femme avec qui j’avais déjà souvent parlé au téléphone et trois des cinq garçons (les trois plus jeunes, les aînés étant partis pour quelques jours pendant cette période de grandes vacances). Leurs prénoms commencent tous par un « G », (c’est vous dire si j’ai été bien accueilli !!) : ils s’appellent donc : Garryn, Glenton, Gillary, Gildard et Gareth et constituent la fameuse football team de Kwekwe ! J’ai été hébergé chez eux et je vous invite à aller voir la galerie photo pour admirer cette belle famille.
Il y a eu pendant mon passage à Kwekwe la fête de Noël des communautés Foi et Lumière locales. Il y avait beaucoup de monde et Artkin était le maître de cérémonies pour cette belle fête ! Des danses, des discours, des remises de cadeaux, un petit peu à boire et à manger (un tout petit peu…) et chacun est reparti chez soi en attendant impatiemment la prochaine rencontre de communauté : ces temps sont toujours très attendus et très appréciés.
Le retour à Harare s’est fait en minibus (la voiture de Artkin n’avait pas assez d’essence pour un aller-retour supplémentaire et en trouver aurait été difficile, long et cher…) ; le minibus au Zimbabwe, c’est une expérience : le nombre de places assises est affiché à 26 et nous sommes partis à 31 (nous étions 5 debout) et le compteur de vitesse était cassé, ce qui fait qu’on ne savait pas si la limite officiellement fixée à 80 km/h pour ce genre de véhicules était respectée (il a eu deux PV sur le trajet !). Grâce à Dieu, nous sommes arrivés à bon port et l’orage qui menaçait a fini par éclater… un bel orage tropical, je n’ai pas vu les chutes du Zambèze, mais il paraît que ça y ressemblait !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dis a Artkin combien je suis heureuse de voir sa famille. Qu'ils sont beaux !
Je t'embrasse.
Corinne