Le jour de la fête de la Pentecôte 1998, le pape Jean-Paul
II avait invité tous les mouvements ecclésiaux nouveaux et les communautés
nouvelles à un grand rassemblement sur la Place Saint Pierre. Ils étaient plus
de 300000 à avoir répondu à cette invitation ! Jean Vanier et Marie-Hélène
Mathieu étaient là bien sur. Dans son homélie, le Bienheureux Jean-Paul II
avait rappelé avec force le besoin d’évangélisation et ses paroles sont
toujours très actuelles : « Dans
notre monde, où règne la plupart du temps une culture sécularisée qui encourage
et propage des modèles de vie sans Dieu, la foi est mise à dure épreuve et bien
souvent elle est suffoquée et éteinte. On comprend donc toute l’urgence et la
nécessité d’une proclamation convaincue de l’Évangile et d’une formation
chrétienne approfondie.
Comme on a besoin aujourd’hui de chrétiens mûrs, conscients de leur identité de baptisés, de leur vocation et de leur mission dans l’Église et dans le monde! Comme on a besoin de communautés chrétiennes vivantes ! Et voilà les mouvements et les nouvelles communautés ecclésiales: ils sont une réponse, suscitée par l’Esprit Saint, à ce défi dramatique de fin de siècle. »
Comme on a besoin aujourd’hui de chrétiens mûrs, conscients de leur identité de baptisés, de leur vocation et de leur mission dans l’Église et dans le monde! Comme on a besoin de communautés chrétiennes vivantes ! Et voilà les mouvements et les nouvelles communautés ecclésiales: ils sont une réponse, suscitée par l’Esprit Saint, à ce défi dramatique de fin de siècle. »
Convaincu par ces paroles, Jean Vanier a tenu à ce que cet
événement ne reste pas qu’un feu de paille et il a invité tous les mouvements
et communautés nouvelles de France à se retrouver chaque année pour un temps de
communion, de partage et de prière. Depuis quelques années, j’assiste à ces
rencontres et je puis témoigner que ça fait du bien. Ca ne dure que quelques
heures, d’un déjeuner jusqu’au déjeuner du lendemain, mais il y a le temps
d’une vraie rencontre, des moments d’échanges et de partage, mais aussi des
temps où on prend le temps de l’amitié, de découvrir et surtout de
s’émerveiller de ce que chacun fait pour entretenir la fidélité au charisme
reçu.
Cette année, le thème portait sur l’évangélisation :
comment la pratiquons-nous ? comment vivons-nous notre présence au
monde ? Nous nous sommes retrouvés au sud de Paris dans une maison des
Focolari, à Bruyères-le-Châtel ; nous étions une trentaine, réunis autour
de Gérard Testard qui a remplacé Jean depuis quelques années et de notre évêque
accompagnateur, Monseigneur Michel Pansard, Président du Conseil pour les
mouvements et associations de fidèles. Il y avait une vingtaine de mouvements
ou communautés représentés, dont Le Chemin Neuf, les Foyers de charité,
l’Arche, le Chemin néo-catéchuménal, Sant Egidio, les Parcours Alpha, Fondacio,
l’Emmanuel, les Focolari…
J’avais été invité - avec deux autres – à un temps de parole
un peu plus long (15 minutes) pour dire comment Foi et Lumière s’inscrivait
dans ce thème : j’ai insisté sur le fait qu’avant d’évangéliser, il nous
fallait d’abord nous laisser évangéliser par les plus petits de nos communautés,
et qu’ensemble nous pouvions alors être messagers de le joie que nous vivons
dans nos rencontres.
Nous nous retrouverons tous avec joie l’année
prochaine : ce sera la communauté de l’Emmanuel qui nous accueillera à
Paris.
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