|
Jean Vanier avec Monseigneur Amos et Barbara Arland-Fye |
Malgré une forte chaleur, ce qui était devenu bien rare
depuis quelque temps, Trosly avait revêtu ses airs de fête le dimanche 7
juillet ! Jean Vanier recevait ce jour là une grande récompense, le Prix "Pacem
inTerris". La salle Hosannah était déjà bien remplie à 15h30 pour les
dernières répétitions ! Et peu avant 16h00, Jean Vanier est arrivé avec
Monseigneur Martin J. Amos, évêque de Davenport, Iowa, et Barbara Arland-Fye, rédactrice en chef du magazine diocésain "the Catholic Messenger". Tout le monde
a pris place, et la cérémonie officielle a pu commencer ; quand je dis
cérémonie officielle, c’était "officiel" à la mode de l’Arche ou de Foi et Lumière !
|
Le discours de Monseigneur Amos |
Il y a eu trois discours, celui de Monseigneur Amos qui a
expliqué ce qu’était le prix "Pacem in Terris", un prix créé en 1964,
un an après la publication de l’encyclique du Pape Jean XXIII, par le Davenport
Catholic Interracial Council pour honorer des artisans de la paix et de la
justice. Il a mentionné que d’habitude, les récipiendaires de ce prix devaient aller à Davenport pour recevoir leur prix, et que cette année, pour la première
fois, le prix quittait les États-Unis ! Il a terminé en citant un de ses
prédécesseurs : « Ce n’est pas nous qui les honorons, ce sont eux qui
nous honorent ! ». Madame Barbara Arland-Fye a ensuite expliqué les
raisons pour lesquelles Jean avait été choisi pour recevoir le prix. Ensuite,
ce devait être le moment où Monseigneur Amos devait remettre officiellement le
prix à Jean Vanier… mais il s’est alors aperçu qu’il l’avait oublié à la Ferme !
On lui a gentiment fait remarquer que c’était normal, pour une cérémonie qui se
déroulait à Trosly, que les choses se passent ainsi ! Et sans avoir encore
reçu le prix, Jean Vanier a dit quelques mots pour remercier Monseigneur Amos.
Il a parlé avec beaucoup d’humilité de ce prix : « quand vous dites
que vous m’honorez avec ce prix, ce n’est pas moi, mais toutes les personnes
handicapées, ce sont tous ceux qui vivent dans le foyer de l’Arche à Belfast, à
Bethléem qui sont honorés ! Quand vous citez toutes ces personnes qui ont
déjà reçu ce prix prestigieux, et que vous ajoutez que six ont également reçu
le prix Nobel de la paix, j’ai envie de vous dire : mais pourquoi êtes-vous
allé chercher quelqu’un comme moi ? Je ne suis pas un fondateur, j’ai juste
commencé quelque chose qui m’a échappé. Nous sommes une communauté de personnes
un peu folles, qui mangent bien, qui boivent bien, qui font la fête très
souvent, qui chantent très fort et très faux ! qui prient, peut-être pas aussi
longtemps que d’autres, mais qui prient, et qui sont à l’écoute de Saint Paul
quand il dit "ce qu’il y a de faible et de fou dans le monde, voila ce que
Dieu a choisi pour confondre les forts et les sages". »
Au milieu de tout cela, il y a eu un mime, des chansons et
tout s’est fini par une grande farandole !
|
Julie avec Jean |
Je n’ai pas pu assister à la suite, notamment à la messe au cours de laquelle Jean a
finalement reçu son prix, car Julie était venue avec moi et il fallait qu’elle
rentre à son foyer pas trop tard… mais elle a pu saluer Jean avec beaucoup de
joie !
Ce fut une belle fête, et j’ai été heureux de représenter
Foi et Lumière à cette cérémonie officielle, mais un peu folle quand même !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire