Le monastère franciscain de Szeged |
Szeged est une ville du sud de la Hongrie, proche des
frontières avec la Roumanie et la Serbie. Il y a un très beau monastère
franciscain où, régulièrement, des événements de la province Danube sont
organisés, notamment des retraites. Les moines sont installés là depuis le
XVème siècle et les bâtiments d’architecture baroque sont superbes.
La très belle salle à manger ! |
C’est dans ce très impressionnant bâtiment que nous avons
passé trois jours de formation avec une vingtaine de délégués venus de Hongrie,
de Serbie et de Roumanie ; selon la manière dont je regarde les choses, je
peux dire soit que c’était un groupe très peu nombreux pour une province forte
d’une cinquantaine de communautés (le verre est à moitié vide), soit que c’était
formidable d’avoir pu réunir un groupe de personnes dont beaucoup de têtes
nouvelles, y compris deux personnes venues d’une nouvelle communauté en
Roumanie hongroise (le verre est à moitié plein).
J’étais heureux de revenir dans cette province où je suis
déjà venu une douzaine de fois (en comptant l’époque où c’était une zone) et
que je connais donc bien. Mais j’étais un peu malheureux de voir que la vie de
Foi et Lumière dans ces trois pays est bien difficile, qu’il y a peu de
personnes qui acceptent des responsabilités, et que ceux qui les acceptent sont
épuisés de devoir faire bien plus que ce qui devrait être nécessaire ! Si
tous comprenaient l’importance du service pour que la vie des communautés soit
rayonnante et pleine de joie et d’enthousiasme, cela serait bien plus facile pour
tous !
Ma mission était donc difficile et j’ai essayé, du mieux que
j’ai pu, de transmettre la flamme. Le feu ne demande qu’à reprendre car j’ai
senti qu’il y avait une vraie attente, un grand désir de faire connaître notre
joyeuse nouvelle !
Le contenu de la formation était simple : les
fondamentaux de la communauté Foi et Lumière avec le thème : « voyez
comme ils s’aiment ! ». L’amour que nous avons les uns pour les autres
dans nos communautés est semblable à ce qui animait les premiers chrétiens et
qui faisait s’exclamer ainsi Tertullien à la fin du deuxième siècle. Les
conférences ont porté sur ce qu’est une communauté, qui sont les membres des
communautés, comment porter la responsabilité, et une inévitable dernière
partie sur les finances ! Le soir du deuxième jour, nous avons eu une
célébration du lavement des pieds qui a été très belle et très recueillie. Le
dernier jour, une séance de questions-réponses a permis de tenter d’éclaircir
ce qui pouvait paraître sombre, et inévitablement, j’ai été questionné sur la
manière dont je percevais leur province Danube ?
Des participants très attentifs. |
Cela a pris le temps qu’il fallait et il est apparu qu’il
était important de bien préparer l’assemblée provinciale de 2015. J’ai suggéré
qu’un groupe de sages (et j’en connais un grand nombre !) constitué des
anciens coordinateurs de la zone et de la province se réunisse pour définir les
moyens pour que les communautés se sentent soutenues et accompagnées, pour que
les futurs responsables se sentent portés par ceux qui les auront élus ! J’ai
fait du mieux que j’ai pu pour les rassurer, pour leur dire que jamais personne
n’est laissé (ou ne doit être laissé) seul dans sa responsabilité ; ils
seront accompagnés dans cette démarche jusqu’à l’assemblée provinciale, je le
leur ai promis !
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