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Frère Nicolas |
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Le tableau de la roue |
Il y a 600
ans naissait Nicolas de Flüe (ainsi nommé car né dans une ferme de Flüeli) dans
le canton d’Obwald, au plein cœur de la Suisse. A 30 ans, il se maria avec
Dorothée et ils eurent dix enfants, cinq garçons et cinq filles. Vingt ans plus
tard, juste après la naissance de leur dixième enfant, il a tout quitté pour
devenir ermite au Ranft. Sa spiritualité peut se résumer à la contemplation
quotidienne de son livre de prière, le fameux tableau de la roue. Il a souvent
été consulté par les uns et les autres pour résoudre des différends plus ou
moins importants et les réponses lumineuses qu’il a données ont fait de lui un
des principaux saints patrons de la Suisse car il a su ramener la paix et la
communion entre tous. On peut juste regretter que sa femme Dorothée, qui avait
compris que l’appel que son cher mari avait reçu le dépassait, la dépassait, et
qu’ils avaient besoin tous les deux de s’abandonner à la Miséricorde divine,
n’ait pas elle aussi été canonisée… Mais les communautés Foi et Lumière de
Suisse et du Jura français les ont fêtés tous les deux ensemble, associant
Dorothée à frère Nicolas, pour se mettre en marche vers la paix.
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La célébration d'ouverture avec Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion |
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L'arbre de la paix |
Nous
étions environ 250 pèlerins à nous être mis en route pour rejoindre le pays de
frère Nicolas, dans le petit village de Sankt Niklausen : le cadre était magnifique,
au-dessus du lac de Sarnen, au-dessous de superbes sommets, au milieu des
vaches… Nous avons pu aller visiter le Ranft et l’ermitage de frère Nicolas,
célébrer la réconciliation par une très belle liturgie, concrète et priante,
fêter la paix avec une très belle animation musicale, construire un arbre de la
paix, danser, chanter, prier tous ensemble dans une grande amitié. Nous avons
repris à notre compte les dix règles de la paix que chaque communauté a
illustrées à sa manière.
Un groupe
de scouts était venu apporter leur aide, des jeunes pleins d’énergie, et j’ai
pu constater que, comme d’habitude dans de telles circonstances, ceux qui
viennent aider finissent par réaliser qu’ils reçoivent plus que ce qu’ils ont
pu donner.
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La fête finale pleine de joie |
Joséphine
était venue de Chypre pour ne pas oublier que son pays est divisé et que tous y
attendent aussi la paix.
Sur le
chemin du retour, nous avons pu découvrir des paysages superbes de lacs, de
montagnes et de vallées jusqu’à la maison de Gabrielle et Pierre-André, très
accueillants et heureux de nous faire découvrir leur ville de Gruyères et les
montagnes environnantes ! Merci !
Je n'oublie pas la prière de frère Nicolas que nous avons chantée si souvent...
"Mon Seigneur et mon Dieu, prends-moi tout entier pour Toi, mon Seigneur et mon Dieu. Arrache de moi tout ce qui m'empêche d'être à toi ; Accorde-moi tout ce qui peut me rapprocher de Toi ; Délivre-moi de moi-même et prends-moi tout entier pour Toi."
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Le père Klaus n'avait pas apporté son cor des Alpes, mais on a pu en voir. |
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Isabelle, Joséphine et Gabrielle à plus de 2000 mètres (Moléson) |
Album photo
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